Comment choisir son imprimante 3D ?

Le monde de l’impression 3D est vaste. Différentes technologies existent, utilisant notamment du filament plastique, de la résine liquide, des poudres plastiques ou métalliques. Vous pourrez vous orienter vers une imprimante 3d grand format ou vers un modèle compact de bureau.

Vous pourrez trouver sur notre site une imprimante 3d pas chère ainsi que des modèles professionnels comme une imprimante 3D SLA grand format par exemple.

Quels sont les critères à prendre en considération pour choisir la meilleure imprimante 3D ?

mise en route de materiel

Technologie 

Icon audit impression 3d validation

Connaissances

icon imprimantes 3D plug and play

DIY/Plug & Play

icon imprimantes 3D volume

Volume d’impression

icon imprimantes 3D extrudeurs

Nombre d’extrudeurs

icon imprimantes 3D vitesse

Vitesse et Précision

icon imprimantes 3D connectivité

Connectivité

icon imprimantes 3D coût

Coût

icon imprimantes 3D structure

Structure

icon imprimantes 3D mécanique

Éléments Mécaniques

icon imprimantes 3D éléctronique

Éléctronique

icon imprimantes 3D options

Options

icon imprimantes 3D usage

Usage

mise en route de materiel

La technologie d’impression 3D :

Au-delà des imprimantes 3D à usages industriels (par frittage de poudre, SLA laser ou autres technologies de pointe), les deux principales technologies sont le FDM (Full Deposition Modeling ou FFF) qui consiste à faire fondre un filament pour appliquer les différentes couches qui formeront la pièce imprimée, et le DLP (SLA) qui consiste à durcir des couches de résine liquide photosensible.

L’impression 3D FDM

Elle permet d’obtenir facilement des pièces fonctionnelles de bonne qualité et ne nécessitant que peu de post traitement. Elle permet également l’impression de pièces de grandes dimensions (selon les modèles de machine) avec des imprimantes jusqu’à plus de 1000 x 1000 mm de volume d’impression. C’est la technologie la plus répandue.

Plus d’ infos sur le blog: Impression 3D FDM

imprimante 3D flashforge FDM
Imprimante Flashforge
Creator 3 PRO FDM
Imprimante 3D SLA Creality
Imprimante Creality
Halot SKY SLA

L’impression 3D DLP ou SLA

Elle utilise une résine liquide. Elle sera généralement plus limitée en volume d’impression (souvent 100 à 150 mm) et les pièces imprimées nécessiteront un nettoyage approfondi pour éliminer le surplus de résine avec des produits de type alcool isopropylique, et éventuellement un nettoyeur ultra-son. Il peut également être necessaire de compléter le durcissement des pièces imprimées en les exposant à une lumière ultraviolet. En revanche, cette technologie permet d’obtenir un état de surface quasi parfait et des pièces lisses. Les couches qui composent la pièce sont invisibles. Cette technologie est notamment utilisée dans le dentaire et la bijouterie pour la fabrication de prototypes.

Plus d’ infos sur le blog: Impression 3D DLP

Icon audit impression 3d validation

Le niveau de connaissances en impression 3D :

Une imprimante 3d pour debutant ne sera pas forcément plus simple d’utilisation qu’une imprimante 3D professionnelle, les logiciels slicer utilisés (comme Cura, Simplify 3d ou Slic3R ) étant généralement les mêmes (certain fabricant proposent des logiciels propriétaires). En revanche, il existe une gamme d’imprimantes 3d premiers prix plus abordable pour débuter, comme les imprimantes 3d Creality ou Artillery, idéales pour un usage à titre personnel ou pour l’initiation des plus jeunes.

Pour faciliter la prise en main, il existe également des logiciels de modélisation 3D accessibles aux débutants, tels que Sketchup ou Thinkercad. Ces outils sont réputés pour leur simplicité et permettent de concevoir rapidement des formes simples. De nombreux tutoriels sont disponibles en ligne pour accompagner les premiers pas, rendant l’apprentissage plus fluide, même sans compétences poussées en infographie ou design 3D. Cela constitue une excellente porte d’entrée vers la création de vos propres objets, sans pour autant nécessiter une expertise technique avancée.

icon imprimantes 3D plug and play

Imprimante 3D DIY ou Plug & Play ?

Les imprimantes 3D FDM se présentent généralement soit en kit à monter soi-même (gamme Creality par exemple) pour les imprimantes grand public, soit prêtes à l’emploi, notament pour les imprimantes 3D professionnelles.

Certains modèles DIY sont très simples à monter, comme les imprimantes 3D Creality, qui ne nécessitent que 4 vis et trois connexions d’alimentation de moteurs (15 mn de montage). D’autres demanderont entre 1 heure et 2 heures de montage comme la Creality SermoonD1. Les notices sont bien expliquées et il existe de nombreux tutoriels pour faciliter cette étape, qui peut également être ludique. Les imprimantes 3D en kit peuvent souvent être modifiées par l’utilisateur (ajout d’options, changement d’extrudeurs ou de carte mère pour monter en gamme, etc.).

Les modèles Plug & Play n’ont qu’à être branchés pour fonctionner. Le calibrage du plateau chauffant doit être effectué dans tous les cas.

Imprimante 3D DIY
Imprimante Creality CR6 SE
DIY
Imprimante Raise 3D FDM Plug and Play
Imprimante Raise Pro 2
Plug & Play
icon imprimantes 3D volume

Le volume d’impression :

Une caractéristique importante entre les différents modèles d’imprimantes 3D concerne le volume d’impression (la dimension maximum de la pièce à imprimer). Il est défini par la largeur et la longueur de la plateforme (lit chauffant) et la hauteur maximum de l’axe Z.

Les petites imprimantes 3D de bureau comme la FactoMaker GS12 permettront l’impression de pièces en 120 x 120 x 180 mm. La majorité des imprimantes 3D proposent généralement un volume entre 200 x 200 et 300  x 300 mm. Les imprimantes 3d industrielles peuvent avoir une capacité beaucoup plus grande, comme la Flashforge Guider 3 Plus et son volume de 350 x 350 x 600 mm. La taille maximum des objets que vous souhaitez imprimer guidera votre choix, mais l’impression 3D prend du temps et imprimer de très grandes pièces (en 500 x 500 x 500 mm, par exemple) pourrait prendre plusieurs jours en fonction de la résolution d’ impression choisie.

Raise 3D Volume d'impression

Raise 3D Pro3 Plus

305x305x600

icon imprimantes 3D extrudeurs

Le nombre d’extrudeurs :

La plupart des imprimantes 3D FDM disposent d’un unique extrudeur avec buse chauffée (partie chauffante par laquelle sort le filament fondu pour appliquer les couches). Certaines en ont deux comme comme les Raise 3D Pro 3 et pro3 Plus Ceci offre la possibilité d’imprimer avec deux filaments différents pour avoir une pièce en deux couleurs ou utiliser deux types de filaments.

Certaines imprimantes disposent de deux extrudeurs indépendants de type IDEX, ce qui permet l’impression en deux filaments, mais également l’impression de deux pièces identiques ou symétriques en même temps, ce systeme à été inventé par le fabricant Espagnole BCN3D  et équipe les machines Epsilon W50 et W27, cette technolgie est aussi utilisé par le fabricant d’imprimantes 3D Flashforge sur les modèles Creator 4 et Creator 3

Il existe notamment du filament PVA soluble dans l’eau pour les supports d’impression. Ce sont les parties imprimées qui « supportent » à certains endroits la pièce imprimée en 3D lorsque ces parties ne reposent pas sur une couche inférieure. La double extrusion permet d’imprimer la pièce dans un matériau et son support en PVA. Après trempage de l’ensemble dans l’eau, seule la pièce reste.

L’extrudeur double permet également l’impression 3D en dégradé (mélange de deux filaments).

Extruder double filament factomaker gt20

Imprimante Factomaker

GT20 Extrudeur Double

Extruder simple : Flashforge guider 2S

Imprimante FlashForge

Guider 2S Extrudeur Simple

Imprimante Raise 3D FDM Plug and Play

Imprimante Raise 3D

Pro 2 Extrudeur Double

Idex : flashforge creator 3 Pro

Imprimante FlashForge

Creator 3 Pro Extrudeur Idex

icon imprimantes 3D vitesse
GN36 imprimante 3D Factomaker

Imprimante Factomaker

GN36, Vitesse : 20 mm/s – 300mm/s

Vitesse et précision de l’imprimante 3D :

Selon les modèles d’imprimantes 3D, les vitesses d’impression indiquées (déplacement de la tête d’impression sur ses axes) seront différentes. Certaines technologies permettent une impression rapide, comme par exemple le Core XY dans lequel les mouvements des axes X et Y est géré par deux moteurs arrières et un system de double courroies. Il existe également des kit upgrade, comme le kit Hyper Speed Raise 3D qui s’adapte sur les imprimantes 3d Raise 3D de la série Pro 3. Outre la partie mécanique, le software à également son importance dans la vitesse d’impression.

Les têtes d’impression et leurs mécanismes

À l’image des imprimantes papier, les imprimantes 3D disposent d’une tête d’impression – ou plutôt d’un ensemble comprenant la tête elle-même, un ou plusieurs extrudeurs, un corps chauffant, une buse, un dissipateur, etc. C’est ce système qui chauffe et dépose la matière à travers un orifice, se déplaçant généralement sur les axes X, Y et Z pour façonner votre pièce.

Le nombre d’extrudeurs a également son importance : certains modèles en proposent deux (parfois pour une seule buse en sortie), ce qui devient indispensable pour imprimer en plusieurs couleurs ou matériaux, sauf à utiliser un filament multicolore.

On distingue principalement deux types de mécanismes :

  • Bowden : le filament est poussé à travers un tube PTFE (téflon) jusqu’à la tête d’impression. Ce système allège la tête et améliore la rapidité des mouvements, mais il est moins adapté aux filaments flexibles. Les rétractations doivent être plus importantes (environ 4-5 mm), ce qui peut entraîner du “stringing” (fils fins indésirables entre les pièces).
  • Direct drive : l’extrudeur est monté directement sur la tête. Le filament parcourt une distance plus courte jusqu’à la buse, les rétractations sont plus faibles (environ 1 mm) et l’impression des filaments flexibles est facilitée. Ce système ajoute toutefois du poids à la tête, pouvant causer du “ghosting” (légers décalages visibles sur la pièce lors des changements de direction rapides).

Enfin, les imprimantes équipées de deux têtes d’impression offrent des possibilités nettement élargies, aussi bien pour varier les couleurs que pour combiner différents matériaux dans une même impression.

icon imprimantes 3D connectivité

La connectivité :

Pour fonctionner, une imprimante 3D a besoin de lire un fichier (généralement au format G-code) généré par un logiciel Slicer (comme Cura, Simplify 3d ou autre) qui aura lui-même interprété le fichier 3D de la pièce à imprimer (généralement en format .stl). Le fichier G-Code contient toutes les informations necessaires à l’impression (positions et déplacements de la tête d’impression, vitesses, températures, etc.). Ce fichier est généralement transmis à l’imprimante au moyen d’une clé USB, d’une carte SD ou d’une Micro-SD. Une fois ce fichier introduit dans la machine, celle-ci peut fonctionner de manière autonome. Il n’est pas nécessaire de la connecter à un ordinateur.

Les imprimantes 3D Professionnelles disposent généralement de suites logiciels propriétaires qui permettent un contrôle total de la machine à distance, via une connexion Ethernet ou Wifi,  comme FlashPrint pour les machines de Flashforge ou Ideamaker chez raise 3D

icon imprimantes 3D coût

Quel est le coût d’une imprimante 3D ?

Les tarifs d’une imprimante 3D vont de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros (les imprimantes 3D industrielles peuvent valoir plusieurs centaines de milliers d’euros). Cependant, qu’est-ce qui justifie un tel écart ?

Concernant les imprimantes 3D FDM destinées au grand public ou aux professionnels, les premiers modèles comme la Creality Ender3 sont proposés à 235 €. Les modèles plus sophistiqués comme la Raise Pro 3 qui coute 4999 €.

Les principales différences sont liées à la conception de la structure et à la mécanique, aux composants électroniques, au volume d’impression et à certaines options (calibrage automatique, nature du plateau chauffant, etc.)

Rendez-vous sur notre boutique en ligne de vente d’ imprimantes 3d pour découvrir toute la gamme et tous les prix.

icon imprimantes 3D structure

Structure de la machine :

Une imprimante 3D est d’abord composée d’une structure.

Elle peut être de type trapèze, souvant appellée imprimante 3d Prusa et inspirée du modèle open-source inventé par Joseph Prusa, c’est généralement le cas des imprimantes 3D en kit,   ou monobloc avec une structure en aluminium ou un cadre en acier. Plus la structure sera massive et rigide, moins il y aura de vibrations susceptibles de dérégler la machine ou d’obtenir une impression de mauvaise qualité. Une machine de 8 kg n’aura pas la stabilité d’une imprimante 3D de 50 kg.

Certaines imprimantes 3d sont ouvertes, d’autres entièrement fermées. Une machine fermée évitera la propagation d’éventuelles odeurs (avec certains filaments). Elle sera plus silencieuse et plus sécurisante. La buse chauffe généralement à plus de 200° et est accessible sur une machine ouverte,  pouvant occasionner un risque de brûlure. Certains matériaux nécessitent une atmosphère sans variation de température (ABS par exemple) et il est conseillé de les travailler dans une machine fermée. Certaine machines fermées disposent d’ un filtre à particule (des études indiquent que la respiration de particules liées à l’ impression avec certain filaments pourraient être nocive pour la santé à haute dose).

L’écart de prix peut donc être important entre une structure simple en profilés aluminiums vissés et une structure mécano-soudée en acier, d’autant plus en fonction du volume d’impression et donc de la taille de cette structure et si elle est équipée de portes et de capotages.

Creality Ender 5 Pro imprimante 3D

Structure en kit Profile Aluminium

Imprimante Creality Ender 5 Pro

Imprimante 3D Creality Ender 3

Structure en kit Trapèze

Imprimante Creality Ender 3 

Extruder double filament factomaker gN20

Structure cadre en acier ou aluminium

Imprimante FactoMaker GN20

Structure Delta Imprimante 3D FLSUN Super Racer

Structure Delta

Imprimante FLSUN Super Racer

Extruder simple : Flashforge guider 2S

Structure entièrement fermée

Imprimante FlashForge Guider 2S

icon imprimantes 3D mécanique

Les éléments mécaniques :

Une imprimante 3D fonctionne grâce au déplacement d’une tête d’impression sur 3 axes : l’axe X qui déplace la tête de gauche à droite, l’axe Y d’avant en arrière et l’axe Z de haut en bas. De la qualité du montage mécanique de ces trois axes dépendra la longévité et la précision de l’ensemble. Sur les machines d’entrée de gamme, la tête d’impression se déplace généralement à l’aide de galets en acier ou en plastique sur un profilé aluminium (imprimantes de la gamme Creality). Ce type de montage fonctionne parfaitement et donne de très bons résultats d’impression, mais il n’est pas conseillé pour un usage intensif et il peut être nécessaire de procéder à des réglages et des changements de galets de temps en temps.

Les machines monobloc disposent généralement d’axes X et Y montés sur des glissières rondes en acier inoxydable avec des patins. Ce type de montage sera plus pérenne et ne nécessitera pas de réglage particulier.

Les machines professionnelles sont montées sur des rails de guidage industriels comme on peut en trouver sur les machines-outils, avec généralement des patins avec graisseurs intégrés, permettant un usage intensif et une précision parfaite, comme sur les imprimantes 3D Raise 3D , Flashforge ou BCN3D.

La précision des axes doit être de l’ordre du 5/100 de mm (épaisseur minimale de couche). Il est évident qu’un montage avec des éléments de qualité industrielle garantira mieux cette tolérance sur le long terme.

icon imprimantes 3D éléctronique

L’électronique :

Comme dans tous les produits technologiques, la qualité des composants électroniques aura une influence sur la longévité et la précision de l’imprimante 3D. Certaines cartes mères plus haut de gamme sont également moins bruyantes que les modèles de base.

icon imprimantes 3D options

Les options :

À ces éléments peuvent se rajouter un certain nombre d’options, ou d’améliorations qui participerons au confort d’utilisation.

La qualité du revêtement du plateau chauffant (parfois en verre simple), peut rendre l’adhérence des premières couches difficile, donner un résultat de mauvaise qualité, ou rendre le retrait des pièces difficile après impression avec l’utilisation d’adhésif. Les imprimantes 3D haut de gamme disposent de plateaux avec des revêtements spéciaux ou des revêtements magnétiques qui facilitent grandement le retrait des pièces et l’adhérence des premières couches.

D’autres options peuvent être intéressantes, notament la détection de casse de filament et la reprise d’impression en cas de coupure de courant ou de mise en pause. Le calibrage automatique du plateau, qui doit être parfaitement perpendiculaire au déplacement de la tête d’impression et calibré à une distance de quelque centièmes de mm, nécessite un réglage manuel qui peut s’avérer fastidieux sur certaines imprimantes 3d, sans quoi l’impression sera de mauvaise qualité.

D’autres composants peuvent différer en fonction de la gamme. Les extrudeurs (partie mécanique qui entraîne le filament) sont en plastique sur les machines d’entrée de gamme et ne résistent pas toujours. Ils sont en métal sur les machines de gamme supérieur. L’interface d’utilisation peut être un simple écran monochrome avec une molette pour se déplacer dans les menus, ou un écran tactile couleur plus convivial.

L’usage de certains matériaux sera réservé aux machines haut de gamme nécessitant un plateau chauffant (la plupart des machines du marché en disposent aujourd’hui), mais également des températures de chauffe plus importantes, généralement 230 à 260° maximum sur les machines standard, jusqu’à plus de 400° pour le haut de gamme comme la Factomaker GN28+ ou la Factomaker GM20C+, voir une chambre (volume intérieur de l’imprimante) fermée et chauffée pour du filament Peek par exemple.

icon imprimantes 3D usage

Pour faire le meilleur choix de l’imprimante 3D la plus adaptée :

 

Pour un usage personnel :

Vous pouvez suivre les quelques conseils suivants, mais n’hésitez surtout pas à nous contacter par mail, téléphone ou Chat en direct sur notre site, et bien entendu à passer nous voir pour découvrir les machines en “réel” dans notre Showroom à Vaulx Milieu dans la région Lyonnaise.

Vous souhaitez imprimer des pièces de petites dimensions avec un haut niveau de finition pour imprimer en 3D des figurines par exemple, orientez-vous vers une imprimante 3D DLP.

Si vous voulez réaliser des pièces fonctionnelles pour la réparation d’électroménagers ou autres, la fabrication d’objets fonctionnels de votre propre création (à l’aide d’un logiciel de modélisation 3D) ou d’objets de décoration, choisissez une imprimante 3D FDM.

Vous êtes un peu « bricoleur » ou passionné de technologie et souhaitez bien appréhender le fonctionnement d’une imprimante 3D, vous n’avez pas peur de « mettre les mains dans le cambouis » de temps en temps, alors vous pouvez choisir une imprimante 3D en kit comme la Creality Ender 3,  la Creality Ender 5, ou les série Pro de ces modèles.

Seule l’impression 3D vous intéresse, vous ne souhaitez pas effectuer de montage et de réglages,  alors nous vous conseillons une imprimante 3D Plug & Play ou une imprimante 3d en kit pré-monté (Creality CR10S Pro V2, Factomaker GE 30).

Les derniers éléments qui guideront votre choix seront le volume d’impression qui devra être adapté aux plus grandes pièces que vous envisagez de fabriquer, et votre budget qui définira le niveau de confort d’utilisation (qualité du lit chauffant, calibrage automatique, entretien de la machine).

Pour un usage professionnel :

Chaque cas étant différent en fonction de la nature et de l’usage des pièces à fabriquer (pièces fonctionnelles, prototypes, etc.), il est préférable de nous contacter pour un conseil personnalisé. Nous proposons à nos clients professionnels des solutions personalisées pouvant intégrer la formation, la maintenance ainsi que des solutions de financements adaptées.

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Quelle vitesse d’impression choisir pour son imprimante 3D ?

La vitesse d’impression d’une imprimante 3D, généralement exprimée en millimètres par seconde (mm/s), joue un rôle majeur dans le rendu final de vos pièces. Mais alors, à quelle vitesse faut-il imprimer ? La réponse n’est pas universelle : tout dépend de l’équilibre que vous souhaitez entre rapidité et qualité.

Si une imprimante 3D affiche une vitesse maximale impressionnante, gardez à l’esprit que plus vous imprimez vite, plus le risque de perdre en précision est grand. Par exemple, imprimer une pièce en haute résolution (50 microns par couche) prendra nettement plus de temps qu’en résolution standard (100 microns).

Voici quelques repères :

  • Pour des impressions de haute qualité (prototypage, objets complexes ou détaillés), privilégiez des vitesses modérées, souvent entre 40 et 60 mm/s.
  • Pour des prototypes rapides ou des pièces moins exigeantes, vous pouvez monter jusqu’à 100 mm/s voire plus, mais attendez-vous à voir apparaître des légères imperfections de surface.

Certains modèles et technologies – comme les architectures Core XY ou les upgrades de mouvement (ex : kit Hyper Speed Raise 3D) – permettent d’atteindre des vitesses élevées sans trop sacrifier la précision, mais cela reste à moduler selon la géométrie de la pièce, le type de filament, et les réglages du logiciel de slicing.

En résumé, la meilleure vitesse dépend du compromis entre qualité et rapidité que vous recherchez. N’hésitez pas à expérimenter sur de petites pièces pour trouver le réglage idéal : mieux vaut perdre 10 minutes à tester que de devoir recommencer une impression de plusieurs heures !

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Taille et caractéristiques du plateau d’impression : influence sur la qualité et les possibilités

La dimension du plateau d’impression joue un rôle direct dans la taille maximale des objets que vous pouvez créer avec votre imprimante 3D. Plus le plateau est grand, plus vous avez la liberté de réaliser des pièces imposantes en une seule fois, sans avoir à les diviser puis assembler.

Mais ce n’est pas tout : les fonctionnalités du plateau, notamment son chauffage, ont également un impact significatif sur la qualité d’impression. Un plateau chauffant aide à maintenir une température stable pendant l’impression — un atout précieux pour limiter le décollement ou le warping, ce phénomène où les coins ou bords de la pièce ont tendance à se relever ou à se deformer. Ce problème touche particulièrement les matériaux comme l’ABS, alors que le PLA s’en sort généralement mieux. Si vous souhaitez imprimer avec différents types de filaments ou obtenir une adhérence optimale pour vos premières couches, un lit chauffant s’avère donc presque indispensable.

En résumé : choisissez un plateau dont la taille correspond à vos ambitions créatives, et privilégiez un modèle chauffant si la qualité de vos impressions ou la variété des matériaux utilisés est une priorité.

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Quelle épaisseur de couche choisir pour vos impressions ?

L’épaisseur de couche (ou “layer height") d’une impression 3D est un paramètre fondamental pour la qualité de vos pièces. Cette valeur, généralement exprimée en microns (μm), détermine l’épaisseur de chaque couche déposée par l’imprimante. Plus l’épaisseur est faible, plus les couches seront fines et le résultat sera précis et lisse, avec une meilleure reproduction des petits détails — idéal pour les pièces de présentation ou les prototypes esthétiques.

À l’inverse, une couche plus épaisse accélérera considérablement le temps d’impression, mais au prix d’une surface moins régulière : les stries seront plus visibles et le rendu final plus brut, mais ce peut être suffisant pour des objets fonctionnels ou des prototypes rapides.

Dans la pratique, voici quelques repères utiles :

  • Entre 50 et 100 microns : rendu très fin, recommandé pour les miniatures ou pièces à forte exigence de détails. Prend plus de temps à imprimer.
  • Entre 150 et 200 microns : compromis classique, bon équilibre entre vitesse d’impression et qualité correcte pour la plupart des usages.
  • Plus de 200 microns : impression rapide, aspect rugueux plus prononcé, valeur réservée aux maquettes volumineuses ou pièces techniques dont l’apparence importe peu.

Comme souvent en impression 3D, le choix dépendra de l’usage de la pièce, de la technologie de l’imprimante et du temps dont vous disposez. N’hésitez pas à tester plusieurs réglages pour trouver le meilleur compromis selon vos besoins.

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Imprimer en plusieurs couleurs : une question d’extrusion

Pour obtenir des impressions en plusieurs couleurs, plusieurs solutions s’offrent à vous selon le type d’extrudeur de votre imprimante 3D. Avec un seul extrudeur, vous pouvez opter pour des filaments multicolores ou dits « dégradés ». Ces bobines intègrent déjà plusieurs teintes, ce qui permet d’obtenir un effet de transition au fil de l’impression. C’est un moyen simple d’ajouter de la variété sans changer de matériau en cours de route.

En présence de deux extrudeurs, les possibilités deviennent plus larges. Chaque tête d’impression peut déposer une couleur ou un matériau différent. Cela permet non seulement de créer des pièces bicolores nettes, mais aussi de jouer avec différents types de filaments (par exemple PLA pour la structure, PVA pour les supports solubles). Sur les modèles à extrudeur indépendant, on peut même, comme vu plus haut, imprimer deux objets distincts simultanément, chacun dans une couleur propre.

Pour ceux qui souhaitent encore plus de personnalisation, il existe des systèmes permettant de changer de filament à différents moments de l’impression, ajoutant ainsi plusieurs nuances sur un même objet, même avec un seul extrudeur. Ce processus peut cependant demander une gestion logicielle supplémentaire et une planification minutieuse de la séquence d’impression.

Autrement dit, que votre machine soit équipée d’un extrudeur simple ou d’un système avancé à double tête, de nombreuses options s’offrent à vous pour amener la couleur dans vos créations 3D.

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Les logiciels de création et de préparation d’impression 3D

Pour bien débuter avec l’impression 3D, il existe toute une palette de logiciels adaptés à chaque niveau :

  • Logiciels pour débutants : Certains fabricants proposent leurs propres solutions guidées, souvent simplifiées, afin de faciliter la prise en main des premières impressions. Ces outils permettent d’ajuster aisément vos modèles à votre imprimante sans se perdre dans des réglages trop complexes.
  • Applications de modélisation 3D généralistes : Il existe également des logiciels tiers populaires, tels que Tinkercad ou Fusion 360, adaptés à ceux qui souhaitent s’essayer à la création ou avoir davantage de liberté dans le design.
  • Solutions professionnelles : Pour les utilisateurs ayant déjà acquis une certaine expérience, des logiciels de modélisation plus avancés comme Blender ou SolidWorks offrent des options pointues pour répondre à des besoins techniques ou artistiques exigeants.

L’essentiel est de choisir le logiciel qui correspond le mieux à votre niveau de compétence et à la nature de vos projets.

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Les options de couleurs pour les filaments 3D

Au rayon des couleurs, les filaments pour imprimante 3D ne manquent pas de variété ! Vous trouverez facilement toute une palette : des incontournables couleurs primaires, mais aussi des teintes pastel, néon, transparentes ou encore finition bois et métallisé. Certains fabricants comme Filamentum, eSUN ou Polymaker proposent de véritables arcs-en-ciel, de quoi donner libre court à toutes vos envies créatives.

Pour aller plus loin, il existe des bobines dites “multicolores” : le filament change progressivement de couleur sur toute la longueur de la bobine, ce qui permet d’obtenir, en un seul passage, des impressions aux effets dégradés. Idéal pour des objets déco ou pour expérimenter avec les rendus visuels !

Imprimer en plusieurs couleurs simultanément

Si vous souhaitez réaliser des objets mêlant plusieurs couleurs distinctes dans une même impression, les imprimantes à double extrudeur ou à têtes indépendantes IDEX sont la solution. Elles vous permettront de charger deux (ou parfois plus) filaments de teinte différente et de les déposer côte à côte ou en superposition. Résultat : une impression multicolore d’un seul tenant, sans avoir à interrompre la fabrication pour changer de filament. Une fonctionnalité particulièrement utile pour les prototypes visuels, les objets décoratifs ou simplement pour ajouter une touche d’originalité à vos modèles.

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Types de systèmes d’entraînement du filament : Bowden et Direct Drive

Au-delà du nombre d’extrudeurs, il est important de comprendre le mode d’entraînement du filament, qui influence directement la précision et la compatibilité de votre imprimante avec différents matériaux. Deux grands systèmes se distinguent : le mécanisme Bowden et le système Direct Drive.

Système Bowden
Avec l’extrudeur de type Bowden, le moteur d’entraînement du filament est déporté et pousse le filament à distance à travers un tube—généralement en PTFE—jusqu’à la tête d’impression. Ce choix technique permet de réduire le poids porté par la structure mobile de la tête, favorisant ainsi des mouvements rapides et précis, ce qui séduit les amateurs de vitesses élevées ou d’impressions volumineuses. Cependant, le Bowden montre ses limites avec les filaments flexibles, qui risquent de se plier ou de s’enrouler dans le tube. À noter aussi : il exige des rétractations plus importantes, ce qui peut occasionner la fameuse formation de “cheveux d’ange” (ou stringing), ces fins filaments résiduels qui peuvent gâcher la finition d’une pièce.

Système Direct Drive
À l’inverse, le mécanisme Direct Drive intègre l’extrudeur directement sur la tête d’impression. Résultat : le chemin du filament vers la buse est beaucoup plus court, offrant une extrême précision lors des rétractations—idéales pour des matériaux souples comme le TPU. Ce système réduit nettement les risques de stringing avec les filaments flexibles et facilite leur extrusion. L’inconvénient principal réside dans le poids ajouté sur la tête, qui peut entraîner un effet de ghosting sur les pièces très détaillées ou lors de mouvements vifs, c’est-à-dire de légères vibrations visibles sur la surface de l’impression.

Résumé à retenir :

  • Bowden : Léger, rapide, idéal pour le PLA/ABS, moins adapté aux filaments flexibles.
  • Direct Drive : Précis avec les matériaux flexibles et les impressions complexes, mais ajoute du poids et peut réduire légèrement la vitesse ou la qualité lors de mouvements rapides.

En choisissant entre Bowden ou Direct Drive, tenez compte de vos matériaux favoris et du type de pièces que vous souhaitez réaliser.

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Les filaments : diamètres et variétés

Lorsque vous préparez une impression 3D, le choix du filament a un impact direct sur la qualité et le rendement de vos pièces finies. Contrairement aux cartouches d’encre traditionnelles, les imprimantes FDM utilisent des bobines de filament chauffé, disponibles dans divers matériaux et diamètres.

Les diamètres standards de filaments sont généralement 1,75 mm ou 2,85 mm, et cette dimension joue un rôle dans la précision d’impression et la gestion du flux de matière. Un filament plus fin permet souvent une extrusion plus maîtrisée, ce qui est idéal pour les détails fins, tandis qu’un diamètre plus large convient aux impressions volumineuses ou aux besoins de robustesse.

Côté matériaux, le choix est vaste :

  • PLA (acide polylactique) : facile à imprimer, idéal pour débuter, peu de déformation.
  • PETG : bonne résistance mécanique et chimique, légèrement flexible.
  • ABS : solide et résistant à la chaleur, mais nécessite une gestion soignée de la température pour éviter le warping.
  • TPU : flexible, parfait pour les objets souples.

Des variantes existent aussi—certains filaments sont enrichis avec du bois, de la fibre de carbone ou produisent des effets “soie” ou phosphorescents. Cependant, l'utilisation de matériaux plus abrasifs peut accélérer l’usure de la buse de votre imprimante, un point à surveiller si vous expérimentez souvent.

Globalement, la combinaison du diamètre et du type de filament va définir non seulement la quantité de matière consommée pour fabriquer votre pièce, mais aussi sa finesse, sa solidité et son aspect final. Pensez également à adapter les paramètres d’impression selon le matériau choisi afin d’en tirer le meilleur parti.

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Les principaux types de filaments pour l’impression 3D

Lorsque vous vous lancez dans l’impression 3D FDM, vous remplacez les cartouches d’encre par des bobines de filament, un matériau chauffé qui fond et se solidifie pour donner vie à vos pièces. Mais tous les filaments ne se valent pas ! Tour d’horizon des grandes familles de matériaux et de leurs particularités.

  • PLA (Acide Polylactique)
    Le PLA est le choix favori des débutants et des makers en quête de facilité. D’origine végétale, il s’imprime aisément, dégage peu d’odeur et offre un rendu net, idéal pour les prototypes, objets décoratifs ou pièces qui ne nécessitent pas de grandes résistances mécaniques ou thermiques.

  • PETG (Polyéthylène Téréphtalate Glycolisé)
    Le PETG se situe à mi-chemin entre robustesse et simplicité d’impression. Il résiste mieux à la chaleur et aux impacts que le PLA et conserve une certaine souplesse. On le privilégie pour les objets techniques soumis à des contraintes légères, tels que des boîtes ou des supports.

  • ABS (Acrylonitrile Butadiène Styrène)
    L’ABS est réputé pour sa solidité et sa durabilité. Il supporte les chocs, la chaleur et les environnements exigeants. Par contre, il requiert une température d’impression plus élevée, une bonne ventilation et parfois un plateau chauffant pour éviter les décollements, ce qui le rend plus exigeant.

  • TPU (Polyuréthane Thermoplastique)
    Le TPU, à la différence des précédents, est un filament flexible. Parfait pour créer des pièces souples, amortissantes ou résistantes aux torsions : coques de téléphone, semelles ou joints.

Aujourd’hui, l’offre s’est élargie avec des filaments “exotiques” : imitation bois, métal, pierre, filaments phosphorescents ou soyeux pour des effets spectaculaires. Certains fabricants mènent aussi la danse côté matériaux hybrides, mêlant particules de bois, de carbone ou même de pierre. Cela ouvre la voie à de nouvelles applications, aussi bien pour la créativité personnelle que pour l’industrie, qui développe déjà des solutions à base de matériaux naturels ou composites, offrant des possibilités inédites.

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comment le type de tête d'extrusion affecte il la capacité a imprimer des filaments flexibles?

Le type de tête d’extrusion a un impact direct sur la capacité d’une imprimante 3D à imprimer des filaments flexibles comme le TPU, le TPE ou d’autres matériaux souples.
Une tête Direct Drive, où le moteur d’extrusion est fixé juste au-dessus de la buse, offre un meilleur contrôle du filament : le chemin est plus court, l’extrusion est plus régulière et les risques de bourrage sont très faibles.
À l’inverse, une tête Bowden, avec un long tube PTFE entre le moteur et la buse, rend le filament plus difficile à pousser et peut provoquer des irrégularités d’extrusion.
👉 Pour une impression fiable et précise avec des matériaux flexibles, il est fortement conseillé d’utiliser une imprimante 3D équipée d’un extrudeur Direct Drive.

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L’évolution des matériaux et des couleurs en impression 3D

L’univers de l’impression 3D ne cesse de se diversifier, notamment du côté des matériaux et des couleurs disponibles. Si le plastique PLA ou ABS reste le plus courant, la palette des consommables s’enrichit chaque année. On trouve aujourd’hui des filaments aux compositions originales : bois (mélange de particules de bois au PLA), carbone, soie (effet brillant), phosphorescent, ou encore des matériaux inspirés des fibres naturelles, de la pierre, voire du métal.

Ces matériaux innovants permettent de concevoir des objets hybrides, mêlant plusieurs textures ou aspects, et sont particulièrement prisés dans les milieux professionnels pour des applications spécifiques. On voit également arriver, pour le grand public, toute une gamme de filaments multicolores, qui donnent la possibilité d’imprimer en dégradé ou avec plusieurs teintes sur une seule et même création, tout en laissant libre cours à l’imagination.

Il est également possible de peindre les objets imprimés, par exemple avec de la peinture à maquette ou à figurines, après application d’une sous-couche adaptée. Enfin, certains modèles d’imprimantes 3D sont équipés de plusieurs extrudeurs, permettant d’imprimer des pièces multicolores ou combinant plusieurs types de matériaux en un seul passage.

La diversification des matières et des couleurs ouvre ainsi la voie à des créations toujours plus originales et personnalisées, tant pour l’industrie que pour les amateurs passionnés.

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Les matériaux exotiques et hybrides pour l’impression 3D

En dehors des filaments classiques, l’univers de l’impression 3D regorge désormais de matériaux étonnants, repoussant toujours plus loin les possibilités créatives. Il n’est plus rare de croiser des filaments « effet bois », qui incorporent de fines particules de bois mélangées au PLA pour un rendu bluffant. On trouve aussi des filaments intégrant des fibres de carbone, conçus pour renforcer les pièces sans sacrifier leur légèreté.

Envie de briller ? Les filaments « silk » procurent un aspect luisant et très brillant aux objets imprimés, tandis que les filaments phosphorescents s’illuminent dans l’obscurité – idéal pour des démos ou des projets ludiques.

Mais ce n’est pas tout ! Les industriels comme les amateurs se lancent de plus en plus dans l’utilisation de matériaux naturels ou hybrides : mélanges de bois, métal, pierre ou même matériaux composites. Résultat : il devient possible de créer des objets alliant esthétique unique et propriétés mécaniques variées, ouvrant la voie à des réalisations jusque-là inimaginables.

À noter cependant : l’emploi de ces filaments spéciaux peut accélérer l’usure des buses d’extrusion, surtout si elles ne sont pas prévues pour les particules abrasives. Privilégiez alors les buses en acier trempé ou en rubis pour repousser les limites sans mauvaise surprise.

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Imprimer en plusieurs parties : la solution pour les grands objets

Lorsque votre projet dépasse les dimensions maximales de votre imprimante 3D, il reste tout à fait possible de réaliser des objets volumineux. La technique couramment utilisée consiste à "découper" le modèle numérique en plusieurs segments adaptés au volume de votre plateau d’impression. Par exemple, pour une figurine imposante, vous imprimerez séparément les jambes, le torse, les bras et la tête, avant d’assembler le tout à la fin.

Bien sûr, cette méthode requiert un peu plus de préparation en amont et un assemblage minutieux (collage, ajustement des fixations, etc.), mais elle permet d’obtenir des créations dépassant largement la capacité maximale de la machine. Ainsi, nul besoin de posséder une imprimante gigantesque pour donner vie à vos projets les plus ambitieux.

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Les consommables nécessaires pour l’impression 3D

Contrairement aux imprimantes classiques qui fonctionnent avec des cartouches d’encre, les imprimantes 3D utilisent principalement des bobines de filament ou, pour les modèles résine, des bouteilles de résine liquide.

Les principaux types de filaments

Pour la technologie FDM, plusieurs matériaux sont couramment employés, chacun avec ses avantages selon l’usage :

  • PLA (acide polylactique) : facile à utiliser, biodégradable, idéal pour les débutants.
  • PETG (polyéthylène téréphtalate glycolisé) : offre une bonne résistance mécanique et chimique.
  • ABS (acrylonitrile butadiène styrène) : plus robuste et résistant à la chaleur, bien adapté aux objets fonctionnels.
  • TPU (polyuréthane thermoplastique) : un choix souple pour créer des pièces flexibles.

Au-delà de ces classiques, l’univers des filaments s’est largement étoffé : filaments mêlés à des particules de bois, de métal ou de pierre, options phosphorescentes, brillantes (“silk”), ou à effet spécial pour élargir la palette créative. Il existe également des filaments chargés en fibres de carbone ou formulés à partir de matériaux recyclés pour des applications spécifiques ou professionnelles.

Résines pour l’impression SLA/DLP

Pour les imprimantes DLP ou SLA, le consommable de base est la résine liquide. Elle se décline en différentes spécificités—standard, résistante, flexible, ou conçue pour des usages techniques comme la dentisterie ou la bijouterie.

Choisir le bon consommable

Le choix du consommable dépend avant tout du résultat souhaité et de la compatibilité avec votre machine. Les filaments existent en plusieurs diamètres (généralement 1,75 mm ou 2,85 mm), et toutes les imprimantes ne sont pas compatibles avec tous les matériaux. Enfin, il convient de prêter attention à la qualité des consommables (pureté du plastique, régularité du diamètre) pour éviter tout risque de bouchage ou d’usure prématurée.

En résumé, que vous souhaitiez fabriquer une pièce de décoration, un prototype fonctionnel ou un objet technique, il existe aujourd’hui un vaste choix de matériaux et de coloris pour donner vie à vos projets d’impression 3D.

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Peindre ses objets imprimés en 3D

Les objets réalisés en impression 3D, notamment en FDM, étant fabriqués en polymère plastique, il est tout à fait envisageable de les personnaliser avec de la peinture. Pour obtenir un résultat optimal, il est conseillé d’appliquer au préalable une sous-couche spécifique aux plastiques, puis d’utiliser de la peinture à maquette ou à figurines comme celle utilisée pour les modèles réduits. Cette méthode permet de donner vie à vos créations et d’atteindre un niveau de finition plus professionnel, tout en laissant libre cours à votre créativité.

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